L'évolution technologique du cinéma et sa relation avec la qualité dans le cinéma

Alors qu'un film demandait de long mois de préparation et de tournage, mobilisait des centaines de collaborateurs artistiques et techniques et coûtait plusieurs dizaines de millions d'euros, les nombreuses firmes high-tech qui se déploient dans le cinéma lui ont dessiné un nouveau visage.

C'est en 2009 avec le film Avatar que le cinéma entre dans une nouvelle ère en matière d'effets spéciaux. La "performance capture" succède à la "motion capture".

Le numérique et les évolutions technologiques dans le cinéma façonnent les enjeux inédits que le secteur doit désormais affronter :

>     Le financement d'investissements techniques à fort taux de renouvellement ;

>     Le poids des brevets ;

>     L'importance de la protection industrielle.

La 3D pour sa part permet aux réalisateurs de repenser leurs productions en réduisant les coûts de certaines scènes de foule et de tournage en extérieur entre autres.

En conséquence, la composition des équipes de tournage s'est également modifiée. Elles ne sont plus uniquement organisées autour du producteur et du réalisateur, un troisième pivot est dorénavant indispensable: le superviseur technique qui gère toutes les dimensions technique de l'image, du son, de la postproduction, du plan de tournage et de l'organisation du set.

En termes de qualité technique, il est indéniable qu'elle est meilleure. Il n'y a qu'à revoir les films des années 70 pour s'en convaincre.

En revanche, l'arrivée du numérique qui a permis la naissance de Netflix et surtout son essor actuel peut nous interroger sur la qualité cinématographique.

Qu'est ce qui fait la qualité d'un film ? L'histoire, la qualité du jeu d'acteur, les décors ?

La qualité est alors fort subjective.

Finalement, l'essentiel est que plusieurs cinémas puissent continuer à coexister : les grosses productions Hollywoodiennes, les séries Netflix et le cinéma d'auteur, moins demandeur de technologies.